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Conseils photo

Photographie de voyage : Conseils pour des motifs captivants

Andrina Imholz, originaire d’Argovie, fait partie des jeunes talents de la scène photographique suisse. La photographe de voyage nous donne ici quelques conseils pour trouver des motifs intéressants lors de nos voyages.

Lors de mes voyages, je photographie systématiquement tout ce qui attire mon attention. Je ne veux pas me limiter aux photos d’animaux, aux portraits ou à la photographie de rue. C’est pourquoi j’aime la photographie de voyage, car elle est très variée. Je ne veux pas seulement immortaliser des paysages, mais aussi capturer des impressions globales d’un lieu. C’est ce qui fait pour moi l’essence même du voyage : Cet échange avec une autre culture, ces nouvelles perspectives.

Immortaliser des moments de découverte

J’aime tout ce qui est différent de chez moi, en Suisse. Qu’il s’agisse d’un fruit exotique ou d’un bâtiment insolite, je trouve cela passionnant. La faune et la flore jouent un rôle important pour moi. Elles offrent une incroyable richesse de motifs insolites.

Photo de fruits rouges de ramboutan au Costa Rica.
Ces fruits s’appellent des ramboutans et on en trouve partout au Costa Rica. Je n’en avais jamais vu auparavant, je n’en avais même jamais entendu parler. Je les ai trouvés si mignons, si esthétiques, que je n’ai pas pu m’empêcher de les photographier. Au Costa Rica, ces fruits font partie du quotidien, mais pour moi, c’était quelque chose d’absolument extraordinaire. © Andrina Imholz

Mettre en scène les curiosités touristiques de manière créative

Il y a toujours des choses qui ont déjà été photographiées des milliers de fois. C’est pourquoi il peut être utile, notamment pour les curiosités touristiques, de comparer au préalable sur Instagram : Quelles perspectives de la tour Eiffel ont été trouvées par d’autres ?

Personnellement, je commence toujours par prendre la photo standard de ce genre de curiosités : De face, comme tout le monde. Ensuite, je regarde autour de moi et je réfléchis à ce que je peux encore tirer d’une photo ou d’une situation en tenant compte des conditions sur place. Peut-être y a-t-il une petite fleur que l’on peut mettre au premier plan. Peut-être y a-t-il des plantes qui pourraient encadrer le motif ou un reflet inhabituel. C’est comme un petit défi que je me lance à moi-même.

Photo de la ligne d’horizon de Perth avec une fontaine au premier plan.
Tout le monde photographie cette ligne d’horizon à Perth. J’ai d’abord pris la photo classique, puis j’ai regardé autour de moi. Un peu plus loin, j’ai trouvé cette fontaine illuminée. Je l’ai trouvée cool, car ses lignes et ses lumières attirent le regard vers la ligne d’horizon. © Andrina Imholz

Percevoir les détails avec attention

J’essaie toujours de capturer les impressions les plus diverses d’un lieu. Outre la photo des tours typiquement vietnamiennes, je prends par exemple un cliché détaillé des moines ou des fleurs sur place. J’expérimente différentes perspectives, parfois de face, parfois plutôt depuis le bas. Cela donne alors une sorte de série et, au final, on a capturé l’expérience dans toute sa diversité et on peut se souvenir plus tard des différents détails.

Les lampions lumineux se reflètent dans une flaque d’eau.
C’est à Hội An, la « ville des lampions ». Je suis sûr que beaucoup de touristes photographient ces lampes, elles sont tout simplement magnifiques. Je cherchais quelque chose qui rendrait cette image plus spéciale et j’ai délibérément cherché d’autres possibilités : Comment tirer le meilleur parti de ce motif pour le différencier des autres photos ? Alors que tout le monde regarde vers le haut, il vaut parfois la peine de baisser les yeux : Une flaque d’eau offrait le reflet parfait des magnifiques lanternes. © Andrina Imholz

Se fixer des défis

Lorsque je visite un pays que je connais déjà bien, comme l’Italie, je me fixe plutôt des défis. Par exemple, je n’emporte que mon objectif à focale fixe de 50 mm et je me concentre délibérément sur la photographie de rue. Cela permet d’être beaucoup plus attentif à ce qui se passe autour de soi et de remarquer des choses complètement différentes.

Gros plan sur des gouttes d’eau sur la peau dans la lumière du soir.
Quand les détails suscitent des émotions : Une photo qui donne envie de voir la mer, avec le soleil, le sable et le sel sur la peau. © Andrina Imholz

N’ayez pas peur des sujets en mouvement

Les sujets en mouvement sont généralement incontrôlables, ce sont des instantanés. Tout doit être parfait autour. Un animal, un train en marche, des gens qui courent... Dans la mesure du possible, je fais quelques essais au préalable : L’exposition et la composition sont-elles correctes ?

Il est très important que la vitesse d’obturation ne soit pas trop longue, car l’image doit être nette malgré le mouvement. Si vous n’êtes pas encore très sûr, vous pouvez également essayer le mode semi-automatique avec priorité à la vitesse et régler une vitesse d’obturation courte. L’appareil photo fait alors le reste et vous ne ratez pas le moment où, par exemple, un oiseau s’envole.

Cycliste transportant un sapin dans son bagage.
Choisir le bon moment : Le soleil met parfaitement en valeur la curieuse cargaison du cycliste. © Andrina Imholz

Avec les animaux, il est particulièrement intéressant de les observer pendant un certain temps afin d'anticiper leurs mouvements. Pendant ce temps, vous pouvez planifier la composition de l'image et attendre le moment où le sujet se trouve exactement là où vous le souhaitez. Bien sûr, il faut toujours un peu de chance.

Des kangourous bondissant sur une plage en Australie.
Des kangourous sur la plage : Le déclenchement se fait lorsque toutes les jambes sont en l’air, prêtes à sauter. © Andrina Imholz

Osez regarder d’en haut

Je suis moi-même débutante en matière de drones. J’ai acheté un modèle d’entrée de gamme bon marché, car je voulais d’abord essayer pour voir si cela me convenait et si j’avais vraiment besoin d’un drone. Ce qui m’attire le plus, c’est la vue plongeante, à 90° par rapport au sol. C’est tout simplement une perspective différente et inhabituelle.

Lac salé avec route et voiture vu d’en haut.
Cette image captivante a été prise par un drone au-dessus d’un lac salé asséché en Australie. © Andrina Imholz

Je suis passionné par les lacs salés et les structures similaires. Quand on regarde les photos, on ne sait parfois pas du tout ce que l’on voit au premier abord. Cela produit un effet particulier, singulier. J’aime aussi les photos prises par drone, qui sont assez minimalistes ou structurées. Par exemple, le motif toujours identique des rangées de vignes dans un vignoble, mais aussi les routes ou les forêts.

En photographie avec un drone, ce n’est d’ailleurs pas toujours une mauvaise idée de prendre des photos en plein milieu de la journée, avec un ensoleillement direct venant du haut. En photographie « normale », on essaie plutôt d’éviter cela, car c’est très difficile à travailler. Les couleurs peuvent parfois être très cool vues d’en haut lorsque le soleil brille fort. À la mer, par exemple : Lorsque je photographie la mer le matin avec le drone, elle contient beaucoup de tons orange et jaune. À midi, en revanche, elle apparaît d’un bleu profond et particulièrement intense.

Prise de vue par drone de dauphins dans la mer.
Au bord de la mer, la photographie par drone offre également un aperçu d’une faune qui resterait autrement cachée : Les dauphins, les raies et les baleines sont beaucoup plus faciles à observer depuis les airs. Les surfeurs solitaires dans l’immensité de l’océan constituent également des sujets passionnants. © Andrina Imholz

Respecter les limites

J’essaie toujours d’être très ouverte et attentive. Il est important pour moi de ne déranger personne avec mes photos. En général, les gens ne sont pas au centre de mes photos de voyage, car c’est un sujet sensible pour moi. Si je remarque que quelqu’un se sent mal à l’aise, je range mon appareil photo.

En voyage, il faut être très sensible, car on ne se comprend souvent pas. Parfois, les gens ne peuvent même pas exprimer leur malaise. Il faut donc vraiment essayer de développer une certaine sensibilité. Les gestes et les expressions faciales permettent de communiquer beaucoup. Par exemple, je lève mon appareil photo et fais un petit signe de tête à la personne pour lui demander « puis-je ? ». Si quelqu’un refuse, il faut absolument respecter son choix, c’est son droit. Même si les gens acquiescent avec beaucoup d’hésitation, je préfère ne pas insister.

Pêcheuse parmi de nombreux bateaux.
À peine visible : Une femme travaille au milieu des nombreux bateaux. © Andrina Imholz

Enfin, prévoyez suffisamment de temps et profitez-en !

Si j’ai le temps, je prévois environ 15 à 30 minutes sur place pour prendre des photos. Cela me permet d’observer la situation et de voir qui passe, par exemple. On peut aussi garder un œil sur les autres photographes et s’inspirer de leurs idées.

Une exposition longue nécessite bien sûr un peu plus de temps. Cela peut parfois prendre une heure, car malgré la longue exposition, la photo doit être suffisamment nette au final. Si je veux être moi-même sur la photo, je dois d’abord trouver la bonne position et régler le retardateur, ce qui prend toujours un peu plus de temps.

Mais en général, ces durées dépendent beaucoup du niveau de chacun en photographie. Pour les débutants, il est certainement recommandé de prévoir un peu plus de temps afin d’avoir suffisamment de marge pour essayer différents réglages de l’appareil photo.

Et dans toute la photographie, il ne faut jamais oublier de profiter du lieu à travers ses propres yeux et de ne pas se contenter de regarder à travers l’objectif. Il faut aussi savoir poser son appareil photo et simplement s’asseoir, laisser les impressions agir, profiter. Voyager, ce n’est pas seulement courir d’un spot photo à l’autre.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir lors de vos essais !

Suivez Andrina Imholz sur Instagram : @a_photojournal Ou rendez-vous sur son site Internet : andrinaimholz.ch